Nos revendications

R1. ​​ Considérant que le maximum des heures de service de soutien à domicile est de 44 heures par semaine et que si les besoins s’accroissent, les personnes handicapées n’ont pas d’autres choix de déménager en CHSLD,

Nous demandons :

L’augmentation des heures de soutien à domicile, selon les besoins de chaque individu afin d’assurer le maintien à domicile aussi longtemps que souhaité et que les soins puissent être offerts. Plusieurs options sont envisageables.

R.2. ​​ Considérant que l’article 692 de la « Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration sociale, scolaire et professionnelle », n’a jamais été appliqué;

Considérant que si l’article 69 de la « Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées» est mis en application et de façon transversale avec les autres ministères ayant un lien direct pour la plupart, les besoins de se doter d’une loi-cadre sur l’accessibilité universelle seront moins criants, voire moins pertinents.

Nous demandons :

À ce que soit appliqué immédiatement l’article 69 de la Loi et que la mise en accessibilité des catégories d’immeubles recevant public n’étant pas assujettis au Code du Bâtiment du Québec, commence dès janvier 2019 en commençant par répertorier les catégories d’immeubles;

R.3. Considérant que le ministère des Affaires municipal et de l’Habitation est responsable de la Régie du Bâtiment du Québec et que cette instance administre la Loi du le Bâtiment et le Code de Construction du Québec;

Considérant que plusieurs types de constructions, de projets de constructions, de bâtiments déjà construits ne permettent pas un accès sans obstacle aux personnes se déplaçant avec une aide à la mobilité;

Considérant que les bâtiments pouvant faire l’objet de mesures relatives au « Guide des normes de conception sans obstacle » et que ces normes sont établies en vertu de fauteuil manuel,

Nous demandons :

À ce que :

  • le Code de Construction du Québec soit réformé, afin qu’il reflète vraiment la réalité et les besoins des personnes en situation de handicap;
  • la Régie du Bâtiment du Québec élimine ses exemptions relativement aux obligations de mise en ​​ accessibilité;
  • soient établies des normes respectant les paramètres relatifs aux aides à la mobilité motorisées.

R.4. Considérant le taux de chômage très élevé chez les personnes handicapées, malgré une scolarisation assez élevée (il n’est pas rare de rencontrer des personnes handicapées ayant terminé des études universitaires de 2e et même 3e cycle);

Considérant un désir profond de bon nombre de personnes handicapées de joindre le marché du travail;

Considérant la fermeture des CAMO (Centre d’adaptation de la main-d’œuvre pour personnes handicapées);

Considérant les contrats d’intégration au travail (CTI) et les rumeurs de les abolir;

Considérant, de ce fait, le faible taux d’employabilité des personnes handicapées, et ce, malgré l’article 633 de la « Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées »

Considérant que cet indice de chômage est étroitement lié à la discrimination due aux nombreux préjugés que subissent les personnes en situation de handicap,

Nous demandons :

  • Une sensibilisation accrue auprès des employeurs du Québec;
  • La réouverture des CAMO;
  • Le maintien des CIT et le prolongement de leur durée par contrat;
  • Une étude menée par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) informant les employeurs des conséquences d’une telle discrimination si les compétences de la candidate ou du candidat handicapé.e. sont égales ou supérieures à des candidats sans limitation.