Date du règlement – Juillet 2018
En juin 2017, un homme en fauteuil roulant manuel nous contacte car il souhaite porter plainte contre les Résidences universitaires EVO, qui loue des chambres pendant l’été. Comme le plaignant es bénéficiaire d’un chien d’assistance de la Fondation Mira, il le mentionne lorsqu’il fait sa réservation par clavardage sur le site d’EVO.
Le préposé lui répond qu’EVO n’accepte pas les chiens. La victime réplique et explique que ce n’est pas un chien ordinaire, etc. Rien n’y fait, le préposé maintient sa position.
C’est alors que la victime nous contacte. Nous rédigeons sa plainte et la mise en cause accepte la médiation. La séance de médiation se déroule plutôt mal. Ce qui est demandé à EVO est :
- Qu’EVO accepte les chiens-guides comme les chiens d’assistance;
- Une politique d’accessibilité universelle
- Des excuses écrites.
Nous n’avons donc pas d’entente en médiation. Le RAPLIQ décide d’aller dans les médias et envoie un communiqué de presse dans tous les journaux et journaux étudiants :
Le RAPLIQ déplore le refus d’un chien Mira dans un hôtel montréalais
Au lendemain de la sortie médiatique, l’avocat de la mise en cause téléphone au RAPLIQ pour prendre des arrangements de gré à gré, ce qui ne plaît pas au RAPLIQ. La CDPDJ est contactée et procède à la rédaction du mémoire de transaction.
Règlements selon demandes en médiation.